Cette cérémonie s’est déroulée le jeudi 15 mai 2024, dans le village de Tolotama de situé à une quinzaine de kilomètre de Bobo Dioulasso, en présence des autorités administratives, du chef de village, de l’équipe de la CPF, des bénéficiaires et de la population du village. 
L’objectif de cette action est de contribuer à l’atteinte du résultat 2 du programme MOPSS 2, intitulé « les moyens d’existence des ménages d’agro-pasteur.es/pasteur.es vulnérables (en particulier les femmes et les jeunes) sont mieux protégés, maintenus et développés. De façon spécifique, il s’agit de : il s’agit de renforcer les capacités de résilience des ménages vulnérables par la mise à disposition de moyens de subsistance adaptés à leurs besoins et donner des conseils pour une meilleure gestion.
Ainsi, 40 personnes vulnérables dont 20 PDI (10 hommes, 10 femmes et 4 jeunes) et 20 femmes hôtes (dont 15 jeunes femmes) ont bénéficié d’un kit composé d’un bouc et de deux chèvres soit un total de 120 animaux (40 boucs et 80 chèvres).
Cette action de soutien aux populations vunérables vient à la suite de la première édition qui a eu lieu 2023.
En rappel, le consortium composé de SNV Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) en sa qualité de chef de file, du Réseau Billital Maroobé (RBM), de l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), de Hub Rural et de CARE Danemark est chargé de l’implémentation du programme « Mobilité Pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité sociale au Sahel » (MOPSS) financé par L’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (Asdi), DANIDA et la coopération Suisse (DDC). La mise en œuvre du programme a connu une première phase de trois (3) ans qui a couvert la période de 2020 à 2022. Une deuxième phase, allant de 2023 à 2026, ambitionne de renforcer et de poursuivre les acquis du MOPSS-1 en apportant des réponses adaptées à la détérioration du contexte de crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire, humanitaire) et aux nouveaux défis qui prévalent dans les zones de mise en œuvre du programme (Liptako-Gourma, Kénédougou ou SKBo1 , BBTG12 ). Dans ces zones, les exploitations familiales d’agropasteur.es et de pasteur.es vulnérables, les déplacé.es, les femmes et les jeunes font face à de fortes contraintes d’accès aux ressources naturelles et foncières, de résilience de leurs moyens d’existence et de représentativité/influence de leurs organisations. Ces zones transfrontalières sont partagées par sept (7) pays dans lesquels MOPSS-2 interviendra : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Ghana (les deux derniers ont été intégrés dans la seconde phase). L’accompagnement de ces zones transfrontalières dans leur capacité de résilience aux chocs climatiques et sécuritaires, à travers une contribution politique et économique forte au secteur de l’élevage et du pastoralisme tout en tenant compte des préoccupations de l’ensemble des parties prenantes, reste hautement pertinent pour la sécurité humaine et la stabilisation/ pacification des relations sociales dans ces sous-espaces L’impact visé par le MOPSS-2 est de « Contribuer à la cohésion sociale des communautés dans les zones de transhumance transfrontalière au Sahel et dans le Golfe de Guinée à travers une résilience accrue aux chocs climatiques et sécuritaires, une mobilité du bétail apaisée, et une économie locale inclusive et intégrée ».